Horaires spéciaux : représentations à 19h, sauf le dimanche 6 novembre 2011 à 17h.
Spectacle en russe, surtitré en français.

Avec Le Bonheur conjugal, variation sur le désenchantement amoureux,
Piotr Fomenko signe une interprétation aussi musicale que virtuose de
la nouvelle de Léon Tolstoï.

«Nous en parlons depuis quinze ans, maintenant nous sommes prêts», soulignent les Fomenki à propos du Bonheur conjugal. Écrite à un moment où Léon Tolstoï aspire à «une vie paisible», la nouvelle – spécialement adaptée pour la scène par la troupe russe – décrit le long mais perceptible déclin du bonheur.

Tendre et sombre à la fois, l’histoire joue une partition connue : Macha, jeune orpheline élevée à la campagne, épouse un voisin, ami de son défunt père. Celui-ci  ’aime en secret, mais à l’exaltation des premiers instants succède la déception réciproque. Pourtant, avec cette mise en scène presque naturaliste, Piotr Fomenko s’empare de ce thème universel pour magnifier avant tout la fragilité du couple, souligner la complexité d’une relation, sans oublier d’exalter la poésie de l’amour et de l’âme humaine.

Acclamé partout dans le monde, Piotr Fomenko a longtemps mesuré «le degré de l’absence de liberté et celui du mensonge suprême» de l’ère soviétique, connu le manque de moyens, cherché des lieux où travailler. C’est grâce au succès international de ses mises en scène, au milieu des années 90, qu’il réussit à asseoir sa renommée, devenant un des principaux chefs de file du théâtre russe.

L’accueil de ce spectacle a été rendu possible grâce au généreux soutien de la Fondation Neva