Gilles Privat Arnolphe Lola Riccaboni Agnès Joan Mompart Horace Nicolas Rossier Chrysalde Jean-Jacques Chep Alain Rachel Cathoud Georgette (distribution en cours)

Scénographie Yves Bernard Costumes Coralie Sanvoisin Lumières Jean-Philippe Roy Son Jean Faravel Maquillages, Coiffures Katrin Zingg Collaboration artistique François Regnault Assistanat à la mise en scène Robert Sandoz

Molière (1622-1673)

Fils du tapissier du roi, licencié en droit, Jean-Baptiste Poquelin renonce à reprendre l’affaire paternelle et fonde l’Illustre Théâtre. Sous le nom de Molière, et en compagnie de sa maîtresse, Madeleine Béjart, il vit treize années de pérégrinations en province, avant que la troupe ne décide de regagner Paris en 1658. C’est alors qu’il épouse Armande Béjart, qui lui donne un fils, Louis. Talentueux dramaturge, Molière écrit toutes sortes de pièces, de la farce à la comédie-ballet en collaboration avec Lully. Mais il excelle dans la mise en scène de comédies grinçantes et féroces, dans lesquelles il épingle les travers de la société. Molière utilise en effet le rire comme une arme avec laquelle il foudroie nombre de ses contemporains. Malgré son génie et la protection du roi, Tartuffe et Dom Juan sont interdites de représentation. S’il résiste aux cabales, sa santé défaillante a finalement raison de lui ; il meurt quasiment sur scène. Sept ans plus tard, la troupe de Molière, qui avait fusionné avec celles de l’Hôtel de Bourgogne et du Marais, donne naissance à la Comédie-Française.

Jean Liermier

Directeur du Théâtre de Carouge à Genève depuis 2008, Jean Liermier exerce ses talents de comédien et de metteur en scène entre la France et la Suisse. Diplômé de l’École supérieure d’art dramatique de Genève, il débute sur les planches en 1992 sous la direction, entre autres, de Claude Stratz, d’Hervé Loichemol ou de Philippe Morand. Assistant à la mise en scène auprès d’André Engel au Centre national d’art dramatique de Savoie, le Franco-Suisse se distingue avec l’adaptation des Grelots du fou de Pirandello, créé en collaboration avec Claude Stratz pour la Comédie- Française.  Qu’il s’agisse de théâtre ou d’opéra, Jean Liermer aime à revisiter les classiques pour leur conférer une dimension plus moderne et pour les rendre accessibles à tous.  C’est dans cet esprit qu’il crée Les Noces de Figaro pour l’Opéra national de Lorraine à Nancy en 2007, Penthésilée de Kleist en 2008, Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux en 2009, L’École des femmes en 2010 et Harold et Maude en 2011. Et bientôt Figaro! une adaptation libre du Mariage de Figaro de Beaumarchais.

Gilles Privat

Après avoir obtenu une maturité artistique (piano), Gilles Privat suit les cours de l’École Jacques Lecoq à Paris de 1979 à 1981. Au théâtre, il travaille principalement avec Benno Besson : L’Oiseau vert de Gozzi, Le Médecin malgré lui et Dom Juan de Molière, Lapin Lapin, Le Théâtre de Verdure, Quisaitout et Grosbêta de Coline Serreau, Le Roi Cerf de Gozzi, Le Cercle de craie caucasien de Brecht, Mangeront-ils ? de Victor Hugo etc… Matthias Langhoff : La Mission et le perroquet vert de Schnitzler/Müller, La Duchesse de Malfi de Webster, Désir sous les ormes de O’Neill, Dona Rosita la célibataire de Garcia Lorca etc… Alain Françon : Le chant du Dire-Dire et E de Daniel Danis, L’Hôtel du libre échange de Feydeau. Ainsi qu’avec Dan Jemmet : Presque Hamlet, Didier Bezace : Avis aux intéressés de Daniel Keene, Hervé Pierre : Caeiro d’après Pessoa, Jacques Rebotier : De L’Omme, Claude Buchvald : Falstafe de Valère Novarina ou Jean-François Sivadier: La Dame de chez Maxim de Feydeau. De 1996 à 1999, il est pensionnaire de la Comédie Française où il joue dans La Danse de mort de Strinberg (mise en scène par Matthias Langhoff), La Cerisaie de Tchekohv (mise en scène d’Alain Françon) et Clitandre de Corneille (mise en scène de Muriel Mayette). En 2008, il reçoit le Molière du Meilleur comédien dans un second rôle pour L’Hôtel du libre échange. Au cinéma, il joue dans les films de Coline Serreau : Romuald et Juliette, La Crise, mais aussi dans Demain on déménage de Chantal Ackerman et dans Serial Lover et Hellphone de James Huth.

Joan Mompart

Comédien suisse et catalan né en 1973. Compagnon de longue route d’Omar Porras au Teatro Malandro de Genève (dans les rôles de Sganarelle - Tirso de Molina, du Soldat - Ramuz, Quichotte - Cervantès... ). Joan Mompart a ensuite travaillé sous la direction d’Ahmed Madani au Centre Dramatique de l’Océan Indien, de Pierre Pradinas dans le rôle de Dante aux côtés des Romane Bohringer (L’Enfer), Thierry Bedard (Cie Notoire - Paris), Rodrigo Garcia (Espagne), Robert Bouvier (Passage - Neuchâtel), de Serge Martin dans le rôle de Woyzeck (Büchner), William Yang (Australie)... Il collabore au cinéma avec Rémy Cayuela (France), Pablo Martin (Espagne), Keith Bearden (USA)... Il joue comme récitant pour l’Orchestre de la Suisse romande, l’Orchestre de Chambre de Genève, l'Orchestre de Chambre de Lausanne... Joan Mompart joue Dorante dans Le Jeu de l'amour et du hasard, mis en scène par Jean Liermier puis dans l'adaptation cinématographique de cette même pièce réalisée par Elena Hazanov. Il signe la mise en scène de La Reine des neiges qui est créé auThéâtre Am Stram Gram-Genève et tourné en Suisse romande à la fin de l’année 2010.

Lola Riccaboni

Née en 1986, elle suit des cours de théâtre dès son enfance au Théâtre du Loup de Genève et y fait ses premières expériences de comédienne, à l'occasion de créations regroupant comédiens professionnels et jeunes amateurs. Elle participe ensuite à des stages animés par Dominic Noble et Rossella Riccaboni qui aboutissent à la création du spectacle Émois, émois, émois. Assidue dans les ateliers théâtre proposés au collège, puis au lycée, elle suit ensuite les cours du Conservatoire de Genève. Après avoir obtenu sa maturité avec mention, elle intègre la filière préprofessionnelle du Conservatoire de Genève, où elle travaille notamment avec Anne-Marie Delbart, Armen Godel, Jean Liermier, Jacques Maître et Claude Thébert. Elle est ensuite reçue à la Manufacture et y poursuit sa formation durant trois ans. Les cours techniques réguliers éveillent chez elle un grand intérêt pour le chant et le travail de corps. À l'occasion de quelques expériences cinématographiques faites au cours de cette dernière année, Lola Riccaboni se découvre également un véritable plaisir à pratiquer le jeu face caméra.

Nicolas Rossier

Né en 1965, il est reçu en 1986 à l’École Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg (TNS) d’où il sort diplômé en 1989 (direction Jacques Lassalle, Alain Knapp). Dès lors, il exerce son métier d’acteur en France sous la direction de Jacques Lassalle, Bernard Sobel, Jean Dautremay, Patrick Le Mauff, en Belgique sous la direction de Philippe Sireuil, Isabelle Pousseur, Marc Liebens et en Suisse sous la direction de Michel Voïta, Gianni Schneider, Jean-Louis Hourdin, Geneviève Pasquier, Roman Kozak, François Rochaix, Manfred Karge, Martine Paschoud, Denis Maillefer et François Marin. Dès 1998, il est régulièrement engagé par Dominique Pitoiset à Dijon, notamment dans Oblomov de Gontcharov, Le Procès de Kafka, Les Brigands de Schiller et, dernièrement, pour jouer le Tartuffe de Molière. Cette collaboration se poursuit lorsque Dominique Pitoiset est nommé à la direction du Théâtre national de Bordeaux Aquitaine, dans Sauterelles de Biljana Srbljanovic puis dans Le Soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face de Wajdi Mouawad. À l’écran, outre quelques téléfilms, il joue le rôle principal masculin dans La Mémoire des autres, long métrage de Pilar Anguita-Mackay aux côtés de Julie Depardieu et Marie-Josée Croze. Il devient le Monsieur Tous Ego de l’émission Scènes de Ménage diffusée à la Télévision Suisse Romande de 2004 à 2009. En 1991, Nicolas Rossier fonde la Cie Pasquier-Rossier avec Geneviève Pasquier à Lausanne. Il conçoit et met en scène une douzaine de spectacles avec elle, avec une prédilection pour le théâtre absurde. Ensemble, ils visitent les univers de Jarry, Bernhard, Loetscher, Wietkiewicz, Queneau, Kafka,… On peut notamment citer Le Corbeau à quatre pattes d’après Daniil Harms, I remember de Joe Brainard, On purge bébé et Mon Isménie de Feydeau-Labiche et Le Château de Kafka.

Jean-Jacques Chep

En 1966, Jean-Jacques Chep a une vingtaine d’année et s’implique dans l’aventure du théâtre universitaire de Dijon, alors en pleine effervescence. Arrive 1968 et la suppression des sursis. C’est pendant l’armée que se confirme sa vocation théâtrale. La cave « Poésie » de Toulouse lui offre ses premiers contrats, parallèlement, le Conservatoire lui permet de travailler les classiques. En 1972, le CDN de Bourgogne, alors dirigé par Michel Humbert, l’engage comme comédien permanent. Il y reste pendant 22 ans et y rencontre de nombreux metteurs en scène, notamment Alain Mergnat, Solange Oswald, Alain Widmer ou encore Alain Bézu. Le répertoire est large et lui permet de jouer Molière, Shakespeare, Tchekhov, Brecht, O’Neill, Tourneur, Schnitzler, Gombrowicz, Hugo, Sartre, Azama, Bernhard, Goldoni, Barker,…le statut de comédien permanent l’amène à tourner et à voyager avec les productions jusqu’en Afrique, en Inde, en Martinique. C’est alors le Théâtre Populaire Romand de La Chauxde- Fonds en Suisse, dirigé alors par Charles Joris, qui l’accueille et le fait jouer dans de nombreuses mises en scène de Gino Zampieri ou encore Eugeniusz Korin où il interprète du Beckett, Edouardo de Filipo, Dostoïevski, Itsik Manger, Goldoni. La vitalité du théâtre suisse romand lui donne l’opportunité de rencontrer de jeunes metteurs en scène ; Dominique Ziegler, Philippe Lüscher, le duo de metteurs en scène Nicolas Rossier et Geneviève Pasquier, Jérôme Junod, Martine Charlet, Hélène Cattin, Sandra Gaudin, Andrea Novicov, Sylviane Tille, Françoise Courvoisier. En 2008, le metteur en scène Jean-Yves Ruf le distribue dans Mesure pour mesure de Shakespeare dans le rôle d’Escalus.

Rachel Cathoud

Rachel Cathoud est diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Paris. Depuis 1962 (année où elle interprète Agnès dans L’École des femmes au Théâtre du Poche), elle a joué sous la direction de François Simon, Georges Wod (avec qui elle incarne notamment Catherine de Medicis en 1993), Georges Wilson, Richard Vachoux ou Philippe Mentha. Elle a incarné les rôles de Roxanne dans Cyrano de Bergerac, la Comtesse Merteuil dans Les Liaisons dangereuses ou encore Bernarda dans La Maison de Bernarda Alba. Au fil de sa carrière, elle donne la réplique à Jean Piat, Danière Lebrun, Marie-José Nat, Jean-Roger Caussimon ou encore Michel Galabru. À la télévision, elle a joué dans plusieurs séries suisses ou françaises, notamment Symphonie de Jean-Pierre Desagnat ou Les Gens de Mogador de Robert Mazoyer. Au cinéma, on la découvre, entre autres, dans Le Coup du Parapluie de Gérard Oury (avec Pierre Richard), Le Mouton enragé de Michel Deville (avec Jean-Louis Trintignant) ou Les Joyeux lurons de Michel Gérard (avec Alice Sapritch).

Yves Bernard

Scénographe et créateur de lumières. Directeur technique de Patrice Chéreau de 1967 à 1984, il réalise au théâtre - à partir de 1976 - des décors pour Bruno Boëglin, Philippe Adrien, Gérard Desarthe, Gao Xingjian, Alain Pralon et Muriel Mayette, et à l’opéra pour Christian Gangneron. Concepteur de lumières pour Patrice Chéreau, Bob Wilson, Andreï Serban, Matthias Langhoff, ou Zhang Yimu à Pékin. Décorateur auprès de Jean- Paul Goude pour le bicentenaire de la Révolution en 1989, puis pour passage à l’an 2000. Il réalisa également l’éclairage de la tour Eiffel pour le feu d’artifice du 14 juillet 2005.

Coralie Sanvoisin

Elle sort diplômée en 1991 de l’école de peinture Van Der Kelen de Bruxelles. Jusqu’en 2002, elle réalise de nombreux décors pour le théâtre ou l’opéra et collabore avec des scénographes tels que Emilio Carcano, Chloé Obolensky, et au cinéma dans les studios londoniens de Christine Edzard. Parallèlement, Coralie Sanvoisin aborde l’univers du costume par le biais de la teinture, des effets peints sur textile puis assiste régulièrement des créateurs de costumes tel que Claudie Gastine, Elsa Pavanel, Rudy Sabounghi, Patrice Cauchetier sur des mises en scène de F. Zambello, S. Winge, C. Serreau, B. Besson, L. Bondy, J.M. Villégier, J.P. Scarpitta (…) et des chorégraphies de K. Belarbi, L. Child. Elle signe une première création pour les décors et costumes en 2000 au festival de Spoleto (Der Rosenkavalier, mise en scène K. Warner). Elle crée les costumes du Dragon et du Révizor au théâtre du peuple de Bussang (mise en scène C. Rauck), du Freischutz à l’opéra de Metz (mise en scène D.Guerra). Depuis 2006, elle collabore avec O. Porras et signe les costumes de l’Elisir d’Amore à l’opéra de Nancy, du Barbiere Di Seviglia au théâtre de la Monnaie de Bruxelles, de La Flûte enchantée au Grand Théâtre de Genève, de La Perichole au Théâtre du Capitole de Toulouse et des Fourberies de Scapin au Théâtre de Carouge à Genève.

Jean Faravel

Diplômé de L’ESAV, option cinéma, à Genève. Il partage son temps entre régie et création sonore pour le théâtre et le cinéma. Dans les années 80, il collabore avec Benno Besson (Lapin lapin, Le Dragon) et Jean- Louis Martinelli (L’esprit des bois de Tchekhov et La Maman et la putain de Jean Eustache). De 1994 à 1999, il signe les bandes son des créations de Claude Stratz à la Comédie de Genève : Fantasio de Musset, Bonhomme et les incendiaires de Frisch, Un ennemi du peuple d’Ibsen, Sa Majesté des mouches de Golding, Ce soir on improvise de Pirandello. En 2003, il participe à la création de La Flûte enchantée mise en scène par Jean Liermier à l’Opéra de Marseille. Il collabore régulièrement avec le Théâtre Am Stram Gram : Peter Pan mise en scène de Jean Liermier ; Les Bijoux de la Castafiore, Le petit violon, Les derniers géants, La pantoufle avec Dominique Catton et Christiane Suter. Dernièrement, il a réalisé les univers sonores des spectacles : Au bout du rouleau, mise en scène de Daniel Wolf du texte de Manon Pulver et du Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, mise en scène de Jean Liermier. Au cinéma, en tant que preneur de son, il travaille avec différents réalisateurs : Nicolas Wadimoff, Patricia Plattner, Guy Milliard, et avec la compagnie Quartet de Laurent Barbey. Avec Anne Baillod, il participe régulièrement à la réalisation de films d’animation.

Jean-Philippe Roy

Il débute sa carrière en tant qu’éclairagiste au Théâtre de Carouge en 1977, puis devient indépendant dès 1981. Il travaille pour le théâtre, l’opéra et la danse et travaille souvent avec les mêmes équipes de metteurs en scène et décorateurs. Plusieurs productions l’emmènent à l’étranger, entre autres en Norvège, en Angleterre, en France. Avec le metteur en scène C. Stratz et le décorateur E. Toffolutti, il met en lumière plusieurs pièces à la Comédie de Genève, à l’Opéra de Lausanne et à la Comédie Française. Depuis quelques années, il travaille avec Jean Liermier : Loin d’Hagondange de J-P. Wenzel, Peter Pan de J. Barrie, On ne badine pas avec l’amour de Musset et pour l’opéra La Flûte enchantée de Mozart à Marseille, Les Cantates profanes de Bach à Strasbourg, Les Noces de Figaro de Mozart à Nancy, Le Médecin malgré lui de Molière pour le théâtre de Vidy et, dernièrement, Le Jeu de l’Amour et du hasard, créé en octobre 2008 au Théâtre de Carouge.

François Regnault

Né en 1938, François Regnault est philosophe. Proche de Foucault, d’Althusser et de Lacan, il enseigne la psychanalyse à l'Université Paris VIII. Son intervention au théâtre est multiple ; à la fois esthétique et politique. Il est auteur de théâtre et traducteur. Il a également été le collaborateur de plusieurs metteurs en scène et a dirigé le Théâtre de la Commune, à Aubervilliers de 1991 à 1997. Son intérêt pour le théâtre se développe très tôt, ses parents connaissant « les Barrault » (Jean-Louis, et Madeleine Renaud). Vers 1970, il rencontre Antoine Vitez, par l’intermédiaire de sa soeur Anne Delbée, mais il ne travaille directement pour le théâtre qu’en 1973, lorsque Chéreau, par l’entremise de Richard Peduzzi, lui demande de traduire Toller de Dorst. Il fonde, alors, de la Compagnie Pandora avec Brigitte Jaques-Wajeman, dans laquelle ils sont tous deux encore actifs. Depuis lors, il n’a jamais cessé de travailler pour le théâtre (traductions, dramaturgie, écriture, apparitions scéniques. Enfin, il enseigne la diction au Conservatoire National d’Art dramatique de Paris de 1994 à 2001 (à la suite de Dire le vers, écrit avec Jean-Claude Milner) et travaille avec Emmanuel Demarcy-Mota qui dirige alors la Comédie de Reims. Il écrit plusieurs ouvrages sur la psychanalyse mais aussi sur l’esthétique théâtrale, dans ce double champ qui partage le sujet : l’enseignement de Lacan et l’amour du théâtre.