JOSETTE CHANEL Alexandrine (bonne des Malingear), Joséphine (bonne des Ratinois), un chasseur  en livrée, un domestique  CAROLINE CONS Madame Ratinois, Sophie (cuisinière des Malingear) DANIEL LEVEILLÉ Frédéric Ratinois
LOU MASTRANGELO Emmeline Malingear  JEAN-PHILIPPE MEYER Monsieur Ratinois

Chorégraphie Mena Avolio Paroles des chansons David Bauhofer Scénographie Audrey Vuong Lumières Jean-Philippe Roy Costumes Marion Schmid Perruques et maquillages Katrin Zingg Univers sonore et répétiteur chant Graham Broomfield  Accessoires Georgie Gaudier Assistant à la mise en scène Alain Borek Adaptation et création musicale Jean Duperrex

Direction technique Christophe de la Harpe Responsable construction Christophe Reichel Construction Adrien Moretti, Grégoire de Saint Sauveur Peinture Eric Vuille, Noëlle Choquard ,  José Pires Liberato et Sibylle Portenier Montage Philippe Botteau, Philippe Dunant, Amine Helaoui, Gérard Mandonnet, Valérie Margot, Eusebio Paduret, José Pires Liberato, Christophe Reichel, Manu Rutka et Ferat Ukshini Apprenti techniscéniste Sebastiano Pedrazzini Couturières Julie Chenevard, Verena Dubach et Trina Lobo Apprentie créatrice de vêtements Pandora Stöcklin Régie générale théâtre Manu Rutka Régie générale spectacle Gérard Mandonnet Régie son Graham Broomfield Régie lumière Eusebio Paduret Technique lumière (répétitions) Philippe Dunant Régie plateau Philippe Botteau et José Pires Liberato Technique plateau et accessoires (répétitions) Valérie Margot Aide accessoires (répétitions) Eléonore Cassaigneau Responsable costumes Cécile Vercaemer-Ingles Habillage et entretien Julie Chenevard

DAVID BAUHOFER

Il naît en 1960 à Strasbourg de parents franco-suisses et se forme à l'École Supérieure d'Art Dramatique de Genève. Avant de sortir diplômé de l'ÉSAD (1985), il y reçoit un encourageant prix de la Ville de Genève (1984).

En 1985, il travaille en atelier avec Philippe Hottier au Théâtre de l'Embellie à Paris. De retour à Genève, il réalise un one man show sur la vie d'une troupe de théâtre, Silence en coulisses, au Théâtre de la Traverse (1987). En 1989, il écrit et joue dans deux réalisations collectives, Kir royal, à la Maison de quartier de la Jonction et Byzance divine au Théâtre de la Traverse, puis signe sa première mise en scène, Monsieur chasse ! de Feydeau au Théâtre du Grütli, (1992). Ce spectacle obtient le prix romand du théâtre indépendant 1993 et lui ouvre les portes de la Comédie de Genève, où il met en scène La main passe ! de Feydeau (1994).

Il monte ensuite deux pièces de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui, Un air de famille au Grütli (1996) et Cuisine et dépendances au Théâtre de la Grenade (1997). En 1999, il met en scène Les Amoureux de Goldoni au Théâtre de Carouge, La Seconde Surprise de l'amour de Marivaux au Théâtre Saint-Gervais de Genève et Joyeux Noël d'Ayckbourn au Théâtre du Grütli. En 2000, il signe la mise en scène de la Revue du Casino-Théâtre de Genève.

Depuis 2000, il est consultant à la mise en scène à la Télévision Suisse Romande.

EUGÈNE LABICHE

Né en 1815 dans une famille de riches bourgeois parisiens, Eugène Labiche obtient une licence en Droit mais manifeste très vite une attirance pour la littérature. Son sens aigu de la caricature, associé à une maîtrise parfaite de la mécanique théâtrale le fait remarquer dès sa première pièce.

Il en créera ainsi plus d'une centaine, souvent écrites à quatre mains. Elles seront jouées au Palais-Royal, à la Comédie Française, au Gymnase, aux Variétés...

Candidat malheureux à la députation, il réagit aux journées révolutionnaires de février 1848 avec deux pièces au ton très virulent, "Le club champenois" et "Rue de l'homme armé n° 8 bis". Puis c'est le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte et l'avènement du Second Empire. Pour Labiche les succès s'enchaînent : "Embrassons-nous Folleville", "Un chapeau de paille d'Italie", qui introduit de nouvelles inventions dans le vaudeville, "L'affaire de la rue Lourcine", paroxysme de la comédie cauchemar, "Le voyage de monsieur Perrichon", pamphlet des ambitions sociales d'un bourgeois enrichi... A noter qu'il fait appel à la grande Sarah Bernhardt pour "Un mari qui lance sa femme". Dans "Doit-on le dire ?" la question " faut-il révéler à son meilleur ami que sa femme le trompe ?" est posée avec humour.

Avec l'invasion prussienne de 1870, Labiche se retire sur ses terres de Sologne où il avait acquis une vaste propriété. Devenu gentleman-farmer, il n'écrit plus que quelques rares comédies et prépare la publication de son théâtre complet qui, curieusement, ne comportera que 57 pièces sur les 173 qu'il a effectivement écrites.

Il est reçu à l'Académie Française en février 1880 et se partage alors entre la Sologne et Paris, où ses pièces sont triomphalement reprises. Il meurt à Paris en janvier 1888.