Le talent se conjugue parfois en famille. Après que Jean-Baptiste Thierrée et Victoria Thierrée-Chaplin ont subjugué le public du Théâtre de Carouge en 2008 grâce au Cirque invisible, c'est au tour d'Aurélia Thierrée d'entrer en piste !

Après L'Oratorio d'Aurélia, Aurélia Thierrée et Victoria Thierrée-Chaplin se retrouvent. Metteure en scène, chorégraphe et scénographe de Murmures des murs, c'est Victoria qui donne le la à Aurélia qui se révèle tour à tour comédienne, marionnettiste ou acrobate.

Comme dans leur pièce précédente, Murmures des murs raconte l'histoire d'une femme. Mais alors que leur première héroïne s'enfermait dans son univers, le personnage de ce nouveau spectacle, interprété par Aurélia Thierrée, s'en échappe au contraire.

Dans une ville d'Italie imaginaire, elle escalade des façades d'immeubles défraîchies, grimpe des escaliers sans marche, pénètre dans des appartements vidés. Un voyage qui lui ouvre les portes de mondes à l'abandon, mais bien vivants, puisqu'ils ont le don de raconter leurs histoires. Celles, par exemple, que murmurent les murs encore flanqués de tapisseries indiscrètes...

Autant de récits qui permettent à Aurélia Thierrée de jongler avec des mémoires oubliées en déployant toute l'étendue de ses talents. Et il n'y a rien de plus surprenant que de la voir faire surgir des monstres marins de papier bulle, tandis que sa tête - sous l'emprise d'un sac à main - se transforme en poisson.

Tout au long de cette course sans paroles, aussi magique que poétique, Aurélia Thierrée rencontrera également d'autres personnages, étranges et inquiétants, interprétés par des artistes protéiformes qui savent comme personne donner vie à ce décor imprévisible, ou littéralement faire prendre corps aux objets qui hantent ce Murmures des murs. À l'image de ce spectacle inventif, onirique et troublant, véritable laboratoire d'expériences visuelles " à la beauté hypnotique " rappelant que la vie est un songe, autant qu'affaire de mémoire.

 

Les représentations de ce spectacle bénéficient du soutien de la Fondation Leenaards

Production Compagnie des Petites Heures-Paris Coproduction Théâtre de Carouge-Atelier de Genève, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Cirque-Théâtre d'Elbeuf, La Coursive Scène nationale de La Rochelle, Grand Théâtre de Provence (Aix-en-Provence), Scène nationale de Sénart, Théâtre de l'Archipel (Perpignan) et El Canal Centre d'Arts Scéniques (Salt-Girona)-Scène Catalane Transfrontalière (ECT-SCT), Théâtre de Caen, Ville de Saint-Quentin-Picardie, Le Rive Gauche-Scène conventionnée pour la danse, Théâtre de Villefranche (69)-Scène conventionnée, Avant Seine-Colombes, Crying Out Loud-Londres

Remerciements : Damien Bricoteau, Albert Gerriet pour La Rue s'allume, Nasser Hammadi, James Thierrée