Avec Myriam Azencot, Emeline Bayart, Juliette Plumecocq-Mech, Camille Schnebelen, Marc Chouppart, Philippe Hottier, Jean-Philippe Meyer, Marc Susini, Alain Trétout

Musique originale Arthur Besson Dramaturgie Leslie Six Scénographie Jean-Marc Stehlé Lumières Olivier Oudiou Costumes Coralie Sanvoisin Masques et objets Judith Dubois Répétition chant Jean-François Lombard Collaboration chorégraphique Claire Richard

Nouvelle traduction Éloi Recoing et Ruth Orthmann L’Arche Éditeur est l’agent théâtral du texte représenté

Christophe Rauck

Comédien de formation, Christophe Rauck a joué notamment auprès de Silviu Purcarete et Ariane Mnouchkine. En 1995, c'est le début d'une nouvelle aventure avec la création de la Compagnie Terrain vague (titre-provisoire) autour d'une équipe de comédiens issus du rang Théâtre du Soleil. Il monte Le Cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht au Théâtre du Soleil, pièce qui est jouée en tournée dans de nombreux lieux, notamment au Berliner ensemble dans le cadre du centenaire de Brecht. En 1998-99, il suit le stage de mise en scène de Lev Dodine à Saint-Petersbourg dans le cadre de l'École nomade de mise en scène du JTN. Il met en scène par la suite Comme il vous plaira de Shakespeare en 1997, La Nuit des rois de Shakespeare en 1999, Théâtre ambulant Chopalovitch de Lioubomir Simovitch au Théâtre du Peuple de Bussang en 2000, Le Rire des asticots d'après Cami en 2001 au Nouveau Théâtre d'Angers-CDN, puis en tournée en 2001 et 2002, L'Affaire de la rue Lourcine de Labiche en 2002 avec le Théâtre Vidy-Lausanne, Le Dragon d'Evgueni Schwartz en 2004, repris en tournée en 2005-2006, La Vie de Galilée de Bertolt Brecht, Le Revizor de Nicolas Gogol en 2005, Getting attention de Martin Crimp avec le Théâtre Vidy-Lausanne et le Théâtre de la Ville en 2006. En 2007, il présente Le Mariage de Figaro de Beaumarchais à la Comédie-Française et en 2008 L’Araignée de l’Éternel d’après les textes et les chansons de Claude Nougaro, au Théâtre de la Ville. Il dirige régulièrement des ateliers, les derniers au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, et au Théâtre National de Strasbourg. Après avoir dirigé de 2003 à 2006, le Théâtre du Peuple de Bussang, il est nommé Directeur du Théâtre Gérard Philipe, Centre dramatique national de Saint-Denis, le 1er janvier 2008. Coeur ardent d’Alexandre Ostrovski est la première mise en scène qu’il signe à ce titre. La saison suivante, il met en scène Le Couronnement de Poppée, opéra de Claudio Monteverdi, direction musicale Jérôme Corréas, avec Les Paladins.

Arthur Besson

Musicien et compositeur d'origine suisse, né en 1968, Arthur Besson est l’auteur d'une soixantaine de musiques originales pour le théâtre, la danse, le cinéma et la photographie. En 1990, son groupe rock Karl Specht est engagé par le metteur en scène Matthias Langhoff au Théâtre Vidy-Lausanne pour deux créations, dont La Duchesse de Malfi, jouée en 1991 au Théâtre de la Ville. De 1994 à 2001, Il est guitariste et arrangeur pour le chanteur Stéphane Blok, signé chez Boucherie Productions. En 2001, il compose et interprète sur scène la musique de La Haine de la musique, chorégraphie de Philippe Saire. Tournées en Suisse, Allemagne, Brésil, Pologne, Afrique du Sud et France. En 2002, il rencontre le metteur en scène Christophe Rauck et compose depuis lors les musiques de scène pour celui-ci. De 2003 à 2005, il compose et interprète sur scène les musiques du Dragon, La Vie de Galilée et Le Révizor au Théâtre du Peuple de Bussang (Vosges). Ces spectacles donnent lieu à plus de deux cents représentations lors de tournées françaises. En 2007, il signe la musique du Mariage de Figaro à la Comédie-Française, salle Richelieu. Il rencontre alors l'administratrice et metteur en scène Muriel Mayette pour laquelle il signe plusieurs musiques de scène : La Dispute en 2009 au Théâtre du Vieux-Colombier, Mystère Bouffe et Fabulages, puis Andromaque en 2010. En 2009, il signe la musique de Coeur ardent pour Christophe Rauck au Théâtre Gérard Philipe.

Eloi Recoing et Ruth Orthmann

Éloi Recoing est né en 1955 dans une famille de marionnettistes. Après des études de philosophie, il commence à écrire pour le théâtre. Il a vingt ans lorsque Antoine Vitez met en scène sa première pièce : La Ballade de Mister Punch (1975). Rencontre décisive qui l’amènera, dix ans plus tard, à être son assistant au Théâtre national de Chaillot, puis à la Comédie-Française, collaborant durant six ans aux grandes mises en scène de la dernière période comme Le Soulier de satin (1987). Il fonde La Compagnie du Passeur et signe ses premières mises en scène : La Conjecture de Babel d’Éloi Recoing, Partage de Midi de Paul Claudel, La Famille Schroffenstein de Heinrich von Kleist, Essai sur l’innommable d’après Heiner Muller, Le Constructeur Solness d’Henrik Ibsen, Théâtre / Roman de Louis Aragon, Penthésilée de Heinrich von Kleist, L’Amour, champ de bataille d’après l’oeuvre de Heiner Muller, Ellen Foster de Kaye Gibbons, Kaddish d’Allen Ginsberg. Il mène simultanément à son travail de dramaturge, de metteur en scène et une activité de traducteur. Il dirige par ailleurs depuis 1993 des ateliers pratiques sur l’art de l’acteur et la mise en scène au sein de l’Institut d’Études Théâtrales de la Sorbonne Nouvelle. Traduction publiées : Tout le théâtre de Kleist aux éditions Actes Sud (en collaboration avec Ruth Orthmann) ainsi que le théâtre de Wedekind aux éditions Théâtrales ; La Vie de Galilée de Brecht chez L’Arche Editeur. Commencé avec Le Constructeur Solness, il poursuit son travail de traduction du théâtre d’Ibsen. Durant la saison 2004/2005 il traduit Quand nous nous réveillons d’entre les mort ainsi que Brand, parus aux éditions Actes Sud-Papiers.

Ruth Orthmann est titulaire d’une maîtrise de Lettres et diplômée en chant, elle a également été formée comme comédienne à l'École de Chaillot sous la direction d'Antoine Vitez. Dès 1988, elle joue dans de nombreux spectacles, dont La belle Maguelone mis en scène par Michel Rostain, La Famille Schroffenstein de Kleist mis en scène par Eloi Recoing, Gilgamesh et les chants de mort, atelier dirigé par Yannis Kokkos… En 1994, elle devient assistante auprès d'André Engel pour ses mises en scène d'opéra. Elle travaille également régulièrement comme assistante avec Adolf Dresen et Jonathan Miller. À partir de 1994, elle signe ses propres mises en scène de spectacles musicaux et d'opéras : Baudelaire, Invitation au voyage (Théâtre du Jardin, Paris, 1994) ; La Finta Giardiniera de Mozart (Théâtre du Tambour Royal, Paris, 1996) ; La Liberazione di Ruggiero dell'isola di Alcina de Francesca Caccini (direction musicale G. Garrido, Opéra de Guin en Suisse, Opéra de Neuburg et Festival de Ratisbonne, 1999) ; Scènes d'opéra français (Les Jeunes Voix du Rhin, Colmar, 1999) ; Un Bestiaire européen, spectacle de mélodie sous la direction musicale de Françoise Tillard (Atelier Parole et Musique, Paris, 2000) ; Scènes d'opéras italiens (Jeunes Voix du Rhin, Colmar et Belfort, 2000) ; ainsi que La Demande en mariage de Richard Dubugnon et L'Ours de William Walton, Spectacle Tchekhov de l'Atelier Lyrique de Franche-Comté (Besançon, 2000). Elle a également dirigé des stages autour de La Clémence de Titus de Mozart, L'Opéra de quat'sous de Brecht/Weill, et Pelléas et Mélisande de Maeterlinck et Debussy. En 2001, elle a mis en espace une adaptation de La Vie parisienne d'Offenbach en 35 minutes pour quatre chanteurs, avec l'orchestre de l'EDF, dirigé par Claire Levacher. Parallèlement à sa vie de metteur en scène, Ruth Orthmann est aussi traductrice : elle a notamment traduit, en collaboration avec Eloi Recoing, le théâtre complet de Heinrich von Kleist (chez Actes Sud-Papiers) et a collaboré à l'édition du Théâtre complet de Wedekind (EditionsThéâtrales).

Leslie Six

Elle fait des études de Lettres Supérieures (Hypokhâgne, Khâgne à Paris) puis obtient une Licence de Lettres Modernes ainsi qu’une Maîtrise et un DEA d’Etudes Théâtrales à Censier (Paris III). En 2002, elle rentre au TNS en section dramaturgie. Elle y travaille entre autres avec Stéphane Braunschweig, Nicolas Bouchaud, Laurent Gutmann, Jean-Louis Hourdin, Odile Duboc, Gérard Rocher et André Serré. Elle travaille pour le Festival Friction (Dijon 2004) et est coordinatrice sur le Festival Premières (jeunes metteurs en scène européene, Strasbourg, 2005). Elle participe à la rédaction de la revue du TNS (Outre-Scène n°3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 pour laquelle elle réalise des entretiens d’acteurs et de metteurs en scène, 2003-2008). Elle est co-rédactrice en chef du numéro 11. En 2005, elle est dramaturge sur Log In mis en scène par Nicolas Kerzembaum, Compagnie Franchement Tu, Collectif 12, Mantes-la-jolie. En 2006, elle est assistante à la mise en scène sur L’Enfant Rêve d’Hanokh Levin mis en scène par Stéphane Braunschweig, (création TNS) et sur La Marquise d’O. de Kleist mis en scène par Lukas Hemleb (Maison de la Culture d’Amiens). En 2007, elle est collaboratrice artistique sur Barthes, le questionneur lectures dirigées par Nicolas Bigard à la MC93 Bobigny et assistante à la mise en scène sur Les trois soeurs de Tchekhov, mise en scène par Stéphane Braunschweig (TNS). En 2008, elle est collaboratrice artistique et assistante à la mise en scène sur L’Araignée de l’éternel, spectacle autour de Claude Nougaro, mis en scène par Christophe Rauck. En 2008, elle est assistante à la mise en scène sur Tartuffe de Molière mis en scène par Stéphane Braunschweig (TNS) et collaboratrice artistique sur Coeur Ardent d’Ostrovski, mis en scène par Christophe Rauck (TGP). En 2009, elle est collaboratrice artistique sur Promenade de Noëlle Renaude, mis en scène par Marie Rémond et créé à Théâtre Ouvert (Paris). En 2010, elle est collaboratrice artistique et assistante à la mise en scène sur Le Couronnement de Poppée, opéra de Claudio Monteverdi, mis en scène par Christophe Rauck (TGP – CDN de Saint-Denis).

Jean-Marc Stehlé

Jean-Marc Stehlé fait ses études aux Arts décoratifs de Genève.A partir de 1963, il réalise des décors au Théâtre de Carouge pour des mises en scène de François Simon, Philippe Mentha, Roger Blin, Charles Apothéloz. Dès 1968, il est engagé en tant qu’acteur et décorateur dans différents théâtres de Suisse romande, particulièrement au Théâtre Kleber-Méleau. En 1982, il rencontre Benno Besson à la Comédie de Genève pour lequel il signe les décors de L’Oiseau vert de Carlo Gozzi. S’en suit une longue collaboration en tant que décorateur et acteur. Il collabore également avec Matthias Langhoff depuis Don Giovanni de Mozart au Grand Théâtre de Genève, jusqu’à Doña Rosita de Federico Garcia Lorca à Nanterre. Il signe également des décors de Ondine de Jean Giraudoux, mis en scène par Jacques Weber, Pygmalion de George Bernard Shaw, mis en scène par Nicolas Briançon, Wozzeck d’Alban Berg, La Décennie rouge de Michel Deutsch, et Le Pont des ombres d’Olivier Dejours, mis en scène par Michel Deutsch. Il signe aussi les décors de plusieurs spectacles à l’Opéra de Paris, à l’Opéra de Toulouse, et au Festival d’Aix en collaboration avec Antoine Fontaine. Ces dernières années, il signe des décors pour les mises en scène de Jean-Michel Ribes avec Rêver peut-être ? et L’Enfant Do de Jean-Claude Grumberg, Théâtre sans animaux de Jean-Michel Ribes, Le Jardin aux betteraves de Roland Dubillard, Batailles de Roland Topor et Jean-Michel Ribes et dernièrement Les Diablogues de Roland Dubillard au Théâtre Marigny.En tant qu’acteur, on le retrouve dernièrement au cinéma dans Socialisme, de Jean-Luc Godard, mais aussi à la télévision avec Les Faux Monnayeurs de Benoit Jacquot, et au Théâtre avec Hamlet Cabaret mis en scène par Matthias Langhoff au Théâtre de l’Odéon.

Coralie Sanvoisin

Peintre de formation, Coralie Sanvoisin est diplômée, en 1991, de l’École de peinture Van Der Kelen de Bruxelles. Jusqu’en 2002, elle réalise de nombreux décors pour le théâtre et l’opéra et collabore avec les scénographes Emilio Carcano, Chloé Obolensky. Au cinéma, elle travaille dans les studios londoniens de Christine Edzard. En parallèle, Coralie Sanvoisin aborde l’univers du costume par le biais de la teinture et des effets peints sur textile, et assiste régulièrement des créateurs de costumes tels que Claudie Gastine, Elsa Pavanel, Rudy Sabounghi et Patrice Cauchetier, sur des mises en scène de Francesca Zambello, Stein Winge, Coline Serreau, Benno Besson, Luc Bondy, Jean-Marie Villégier, Jean-Paul Scarpitta et des chorégraphies de Kader Belarbi et Lucinda Childs. En 2000, au Festival de Spoleto, elle signe les décors et costumes du Rosenkavalier, mis en scène par Keith Warner. Elle crée les costumes du Dragon et du Révizor au Théâtre du Peuple de Bussang, mis en scène par Christophe Rauck, du Freischütz à l’Opéra de Metz, mis en scène par Daniele Guerra. Depuis 2006, elle collabore avec Omar Porras pour : L’Elisir d’amor à l’Opéra de Nancy, Il barbiere di Siviglia à la Monnaie de Bruxelles et à Lausanne, Die Zauberflöte au Grand Théâtre de Genève en 2007, et en 2008-2009, La Périchole à Toulouse, Bordeaux et Lausanne. Récemment, en 2009, elle a réalisé les costumes des Fourberies de Scapin au Théâtre de Carouge à Genève. En 2010 elle signe les costumes du Couronnement de Poppée de Monteverdi, mis en scène par Christophe Rauck au Théâtre Gérard Philippe, et L'école des femmes de Molière, dans une mise en scène de Jean Liermier au Théâtre de Carouge.

Judith Dubois

Après un parcours en Arts appliqués, Judith Dubois élargit son savoir-faire par différentes formations en masques et prothèses pour la scène, en peinture décorative et en PAO. Ses premières collaborations artistiques se font aux ateliers du TNP, dans la réalisation de décors. Pendant 4 ans elle participe à 9 créations en tant que peintre, essentiellement pour Roger Planchon. Elle travaille en parallèle en tant que scénographe pour des compagnies régionales : Compagnie Janvier, Compagnie Premier Acte, Compagnie Traverse… puis durant six années en tant qu’assistante au théâtre du Peuple à Bussang, pour les créations de Christophe Rauck et Pierre Guillois. C’est une rencontre avec Emilie Valentin et le Théâtre du Fust (Philémon et Baucis, Merci pour elle et L’homme mauvais) qui l’amène à la fabrication de marionnettes, qu’elle développe aujourd’hui en travaillant pour Johanny Bert (L’Opéra de quat’sous, Krafff, Les Orphelines…), Dominique Lardenois ou le Théâtre Mu. Elle aborde le travail du masque pour la Compagnie 1er Acte en 2005 (Erendira), puis pour le Théâtre de Romette (Ceux d’ailleurs), le Théatre Nouvelle Génération (Jojo au bord du Monde), Eclat de scène et le Théâtre de la Passerelle. Judith Dubois travaille aujourd’hui essentiellement autour des masques et des marionnettes.

Olivier Oudiou

Après sa licence d’Études Théâtrales à Paris III et sa formation à l’ISTS d’Avignon, Olivier Oudiou est assistant de Joël Hourbeigt et de Patrice Trottier sur les mises en scènes d’Alain Françon, Jacques Lassalle, Olivier Py, Charles Tordjman, Pascal Rambert, Daniel Martin. Au théâtre, il est concepteur lumière pour de nombreux metteurs en scène dont Philippe Lanton (Terres Promises de Roland Fichet), Cécile Garcia-Fogel (Foi, amour, espérance de Horvath), Annie Lucas (L’Africaine de Roland Fichet,et Sacrilèges de Kouam Tawa), Véronique Samakh (Les Voyages de Ziyara de François Place, Ivan et Vassilissa d’après un conte russe, La Ronde de nos saisons d'après des haïkus japonais), Christophe Reymond (La tour de la Défense de Copi), Pascal Tokatlian, (Ermen), Cathy Castelbon Semmelweis de Céline. Il travaille pour quatre spectacles de Christophe Rauck : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Getting Attention de Crimp, Le Révizor de Gogol et en janvier 2010 pour l'opéra de Monteverdi Le Couronnement de Poppée direction musicale de Jérôme Corréas. En 2005, il fonde avec John Arnold, Bruno Boulzaguet et Jocelyn Lagarrigue le collectif Theodoros Group avec lequel il créé Un Ange en exil sur et d'après Rimbaud, ainsi que Misérable Miracle d'après Michaux spectacle de théâtre musical mis en scène par Bruno Boulzaguet sur une musique originale de Jean-Christophe Feldhandler. Entre 1995 et 2007, il collabore à tous les spectacles de Stuart Seide : Moonlight, L’Anniversaire et Le Gardien de Pinter, Antoine et Cléopâtre, Roméo et Juliette et Macbeth de Shakespeare, Dommage qu’elle soit une putain de Ford, Le Quatuor d’Alexandrie d’après Durrell, Amphitryon de Molière, Baglady de Mc Guiness, Auprès de la Mer Intérieure de Bond, Dibbouk d’après An-Ski, Le Régisseur de la Chrétienté de Barry, et le spectacle lyrique Les Passions Baroques sous la direction d’Emmanuelle Haïm et présenté à l’Opéra de Lille en 2005. Il crée les lumières des spectacles de Julie Brochen depuis 1993 : La Cagnotte de Labiche et Delacour (création en 1994 et reprise en 2009), Le Décaméron des Femmes d’après Julia Voznesenskaya, Penthésilée de Kleist, Oncle Vania de Tchekhov, Le Cadavre vivant de Tolstoï, Je ris de me voir si belle ou Solos au pluriel (spectacle musical jeune public), Hanjo de Mishima, l’Histoire vraie de la Périchole d’après l’oeuvre de Offenbach, L’Échange de Claudel, Le Voyage de Monsieur Perrichon de Labiche et en Avril 2010 La Cerisaie de Tchekhov au Théâtre National de Strasbourg.
Pour la danse, il travaille avec les Ballets de l’Opéra national du Rhin à Strasbourg et à Mulhouse (Coppélia, ballet de Delibes et chorégraphie de Stromgren ; Undine, ballet de Henze et chorégraphie de Nixon, Xè Symphonie, chorégraphie de Foniadakis, et Le chant de la Terre, musiques de Mahler chorégraphie de Bertrand d’At. Il éclaire à Leeds en Grande Bretagne A Sleeping Beauty Tale, ballet de Tchaikovsky chorégraphie de David Nixon et à Shanghaï en Chine A sight for Love, chorégraphie de Bertrand d’At.

Jean-François Lombard

Jean-François Lombard commence ses études de chant au Conservatoire national de région de Rouen dans la classe de Henri Bedex. Très attiré par la musique des XVIIe et XVIIIe siècles, il entre à la Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles dirigée par Olivier Schneebeli puis, dès la fin de ses études, il débute au Festival d’Ambronay dans Persée de Lully. Dès lors, il travaille avec les plus grands ensembles de musique baroque. On a pu l’entendre dans les rôles de Valère et de Damon dans Les Indes Galantes de Rameau dirigées par Jean-Claude Malgoire, un Songe dans Dardanus de Rameau avec Marc Minkowski (enregistré chez Archiv Produktion) la Messe de Minuit et In Nativitatem de Charpentier avec William Christie (enregistré chez Erato), David dans David et Jonathas de Charpentier, Iphigénie en Tauride de Desmarest, Les Eléments de Delalande et Destouches, L’Ode à Sainte Cécile de Purcell, Des Histoires Sacrées de Carissimi, des Cantates de Bach avec Jérôme Correas, Le Triomphe d’Iris (enregistré chez Naxos), le Te Deum de Charpentier avec Hervé Niquet, Des Grands Motets de Mondonville avec Christophe Coin, Les Lamentations de Jérémie de Cavalieri (enregistré chez Alpha), Cadmus et Hermione de Lully et La Vita Humana de Marazzoli avec Vincent Dumestre L’Idylle sur la Paix de Lully avec Hugo Reyne (enregistré chez Accord) Les Vêpres de Menault avec Jean Tubery (enregistré chez K 617)… Jean-François Lombard a chanté à l’Opéra Royal de Versailles, à la Cité de la Musique de Paris, à l’Académie Sainte-Cécile de Rome, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Festival de Beaune, au Festival d’Ambronay, à Mexico City, à l’Opéra de Massy, au Kennedy Center de Washington, à l’Opéra-Comique, aux Semaines Musicales de Quimper ; il a également été invité à Oslo pour interpréter Les Grands Motets de Rameau et le Te Deum de Delalande sous la direction de Christopher Hogset, ainsi qu’à Budapest pour chanter le rôle-titre d’Actéon de Charpentier dirigé par Gyorgy Vashegyi. Ne négligeant pas le répertoire romantique, il s’est produit à l’Opéra de Rouen et au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris dans des Lieder pour ténor solo et choeur d’hommes de Schubert, accompagné par le pianiste Alain Planès et le Choeur de Chambre Accentus. Il a par ailleurs abordé le répertoire du XXe siècle en chantant le rôle de Charly dans Mahagonny Songspiel de Weill puis L’Homme et son Désir de Milhaud à l’Opéra de Rouen sous la direction d’Oswald Sallaberger. Avec l’Arcal, Jean-François Lombard a participé en 2005 à La voix et ses avatars, installation multimedia d’Alexandros Markeas ; en 2007, toujours avec l’Arcal, il est Erice dans L’Ormindo de Cavalli, direction de Jérôme Correas mise en scène de Dan Jemmett.

Claire Richard

Claire Richard a débuté la danse classique avec Igor Fosca à l’âge de 15 ans. Elle participe aux créations de Claude Brumachon depuis 1985. Parmi leurs dernières collaborations, Androgynes (2008), Phobos (2007), Écorchés vifs (2003), Rebelles (2001). Elle travaille également à la mise en mouvement d’acteurs pour des spectacles, notamment pour Agathe Alexis, Guy-Pierre Couleau, Alain Barsacq, et Christophe Rauck (Le Dragon d’Evgueni Schwartz, La Vie de Galilée de Bertolt Brecht, Le Revizor de Nicolas Gogol, Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Coeur ardent d’Alexandre Ostrovski, Le Couronnement de Poppée de Claudio Monteverdi).

Myriam Azencot

Myriam Azencot débute comme professionnelle à Compiègne où elle fait partie de l’équipe de création du Centre d’Animation Culturel, qu’elle quitte fin 1980 pour entrer au Théâtre du Soleil. Elle participe, jusqu’en 2002, à toutes les créations d’Ariane Mnouchkine : Les Shakespeare, Sihanouk, L Indiade, Les Atrides, La Ville parjure, ... etc, etc... jusqu’à Tambours sur la digue. Elle poursuit ce travail de comédienne avec d’autres metteurs-enscène, tels que Cécile Garcia Fogel (Foi, Amour, Espérance de Odon von Orvath) ou Christophe Rauck (Le Dragon d’Evgueni Schwartz, Le Revizor de Gogol). Parallèlement à ce travail de comédienne, elle mène depuis 1996, tant au niveau national qu’international, une activité pédagogique par laquelle elle s’attache à transmettre ce que son long compagnonnage avec Ariane Mnouchkine lui a permis d’apprendre en matière de formation de l’acteur, notamment dans le domaine du masque. Elle aborde la mise en scène en 2004 en montant Tchekhov, Katherine Mansfield, Biljana Srbljanovic, Hanokh Levin.

Emeline Bayart

Emeline Bayart a pour formation le Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris (2000-2003): elle y suit les classes de Daniel Mesguich, Catherine Hiégel, Cécile Garcia -Fogel, Jean-paul Wenzel, Hélène Vincent, Mario Gonzales. Elle a également suivi les classes de formation musicale et de piano du conservatoire national de région de Lille de 1986 à 1996. Depuis sa sortie du CNSAD en 2003, elle a joué au théâtre dans Foi, Amour, Espérance de Horvath mis en scène par Cécile Garcia-Fogel, le Révizor de Gogol mis en scène par Christophe Rauck, le Comte Öderland de Max Frisch mis en scène par Claude Yersin, la Baignoire et les deux Chaises ( quinze auteurs ) mis en scène par Gilles Cohen, Musée Haut, Musée Bas et Batailles de et mis en scène par Jean-Michel Ribes, les Amoureux de Goldoni mis en scène par Gloria Parys, la Puce à l’Oreille de Feydeau mis en scène par Paul Golub, la Langue dans le crâne de Bertrand Reynaud et le groupe de compositeurs Sphota mis en scène par Thierry Poquet. Elle jouera cette saison Têtes rondes et têtes pointues de Brecht que mettra en scène Christophe Rauck. Elle a également joué et chanté dans des spectacles musicaux tels que l'Endroit du coeur de Philippe Meyer, mis en scène par Jean-Claude Penchenat et D'Elle à Lui, histoires de couples en chansons qu’elle a elle-même créé et qu’elle jouera cette année avec Osvaldo Calo. Au cinéma, elle a entre autres travaillé sous la direction de Bruno Podalydès dans Bancs Publics, de Jean-Michel Ribes dans Musée haut, Musée Bas et de Maiwenn dans le Bal des Actrices. Elle a également tourné pour la télévision notamment sous la direction de Claire Devers dans Envoyer la Fracture . Elle vient de tourner Catharsis, court métrage réalisé par Cédric Prévost.

Juliette Plumecocq-Mech

Après trois ans de Conservatoire à Bordeaux en tant que comédienne, Juliette Plumecocq-Mech, travaille avec Django Edwards, les Colombaïoni, puis elle intègre la troupe du Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine. C’est à l’issue de cette aventure qu’elle crée avec Christophe Rauck la compagnie « Terrain Vague, Titre Provisoire ». C’est sous la direction de Christophe Rauck qu’elle joue dans Le Cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht, Comme il vous plaira de William Shakespeare, Le Théâtre ambulant Chopalovitch, Le Rire des asticots de Cami, Le Dragon d’Evgueni Schwartz, Le Revizor de Gogol, Coeur ardent d’Alexandre Ostrovski. Dans le même temps Juliette croise d’autres metteurs en scène parmi lesquels, Thierry Roisin pour Dialogues têtus d'après Giacomo Leopardi, Omar Porras pour Maitre Puntila et son valet Matti de Bertolt Brecht, et aussi, Ricardo Lopez-Munoz, Isabelle Ronayette.

Camille Schnebelen

Camille Schnebelen est diplômée de l’École internationale du Mime Marceau et du Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Dans le cadre de ses études au Conservatoire, elle joue dans L’Orestie d’Eschyle, mise en scène par Anne-Lise Heimburger et Cendres sur les mains de Laurent Gaudé, mise en scène de Nathan Gabilly. Par la suite, elle joue dans Tartuffe de Molière, mise en scène de Marcel Bozonnet (reprise à la Comédie-Française), OEdipe 2007 à Colone, mise en scène de Roger Planchon, Coeur ardent d’Alexandre Ostrovski, mise en scène Christophe Rauck, La Nuit des rois de William Shakespeare, mise en scène de Jacques Vincey. Elle participe depuis trois ans au Festival du mot (La Charité-sur-Loire). Pour le cinéma, elle tourne avec Catherine Breillat (Une vieille maîtresse) et Christine Bory (Circuit fermé).

Marc Chouppart

Élève de Pierre Vial, Jacques Lassalle, Claude Régy, Mario Gonzalès, Francis Girod, Denise Bonal lors de sa formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, il devient pensionnaire à la Comédie-Française (1985-1986). Puis il travaille avec Véronique Widock (Les Rescapés de Stig Daguerman), Bernard Martin (Les Troyennes d’Euripide et L’Aristophanie d’après Aristophane), Fabienne Gozlan (Le Jeu de Hotsmakh d’Itsik Manger), Éric Auvray (Max pénitent en maillot rose d’après Max Jacob, La Machine à changer le caractère des femmes d’après Charles Cros, Astoria de Jura Zoyfer), Catherine Anne (Les Quatre Morts de Marie de Carole Fréchette), Cécile Garcia Fogel (Le Marchand de Venise de William Shakespeare), Pascale Siméon (Les Jardins barbares de Daniel Call), Balazs Gera (Don Quichotte d’après Cervantès). Il collabore à trois spectacles mis en scène par Christophe Rauck : Le Dragon d’Evgueni Schwartz, Le Revizor de Nicolas Gogol, puis Coeur ardent d’Alexandre Ostrovski. Il a participé à une résidence autour d’un texte de Louis Ferdinand Celine, Semmelweis, mis en scène par Cathy Castelbon.

Jean-Philippe Meyer - jeu

Jean-Philippe Meyer est issu de la 22e promotion de l’École Nationale Supérieure d’art dramatique de Strasbourg (T.N.S.) sous la direction de Jacques Lassalle. Depuis il a joué sous les directions des metteurs en scène suivants : Michel Dubois (Titus Andronicus de Shakespeare) Sophie Loucachevski (Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare), Alain Mergnat (Le Roi Lear de Shakespeare), Dominique Pitoiset (Timon d'Athènes de Shakespeare), Stuart Seide (Antoine et Cléopâtre de Shakespeare), Jean-Paul Lucet (Un chapeau de paille d'Italie d’Eugène Labiche, Le Roi Pécheur de Julien Gracq), Charles Joris (En attendant Godot de Samuel Beckett, Tit Jean et ses frères de Derek Walcott), Éric de Dadelsen (L'Affaire Édouard de Georges Feydeau), Jean-Luc Lagarce (La Cagnotte d’Eugène Labiche), Bernard Bloch (Tue le Mort de T. Murphy), Christophe Rauck (Le Dragon d’Evgueni Schwartz , La Vie de Galilée de Bertolt Brecht, Getting Attention de Martin Crimp, Coeur ardent d’Alexandre Ostrovski)...Et pour le cinéma et la télévision, Jean-Pierre Denis (Champs d'Honneur), Paul Planchon, Michel Favart (Les Deux Mathildes), Thomas Vincent (Le Nouveau Protocole), Félix Olivier (La Résistance)...

Marc Susini - jeu

Marc Susini fait des études au Conservatoire National de Région de Nice avec Muriel Chaney, puis des stages avec, entre autres, Yoshi Oïda, Vincent Rouche,Matthias Langhoff, Ariane Mnouchkine,Blanche Salant, John Strasberg, Ulrich Meyer-Horsch,Suzana Nikolic, Jessica Cerullo. Au théâtre Marc Susini travaille avec Stéphane Braunschweig (Rosmersholm d'Henrik Ibsen), Christophe Rauck (Le Revizor de Gogol, une lecture de Corsica d'Aziz Chouaki), Julia Vidit (Fantasio de Musset), Xavier Marchand (Au bois Lacté de Dylan Thomas, Le Thème de Kurt Schwitters), Laurence Sendrowicz (Que d'espoir de Hanokh Levin), Eric Vigner (Où boivent les vaches de Dubillard), Etienne Pommeret (Drames Brefs de Philippe Minyana, l'Art de réussir de Nick Dear), Catherine Marnas (Fragments Koltès, Célibat de Tom Lanoye, Dom Quichotte, Che Guevara, Marcos), Gislaine Drahy (Berg et Beck de Robert Bober), Nicolas Klotz (Roberto Zucco), Catherine Fourty (Le Pélican de Strindberg), Matthias Langhoff (Le Pompier et l'écaillère de Paul De Koch), Catherine Beau (Eaux dormantes d'Eugène Durif), Alain Ollivier( L’Ecole des Femmes de Molière), Christian Rist (La Veuve de Corneille)... Au cinéma, il travaille avec Pierre Salvadori, Jean Claude Biette, Eric Zonca, Thomas Lilti, Yves Angelo, Fabien Onteniente...

Alain Trétout

Après des études théâtrales au Théâtre-École de Tania Balachova à Paris, il débute en 1968 au Théâtre de Carouge à Genève, sous la direction de Philippe Mentha. En 1980, il rencontre Benno Besson avec qui il travaille pendant huit ans à la Comédie de Genève. C'est sous sa direction qu'il joue notamment plus de trois cents fois le rôle-titre dans L'Oiseau Vert de Gozzi, et en 1988, le rôle de Galy Gay dans Homme pour Homme de Bertolt Brecht. De retour à Paris en 1989 il rencontre Jean-Marie Villégier avec qui il collaborera jusqu’en 2004 dans de nombreux spectacles tant théâtraux que musicaux. Il travaille également avec, entre autres, Jérome Savary, Dominique Pitoiset, Jean-Louis Jacopin, Patrick Haggiag, Olivier Werner, Philippe Lenaël, Natalie Van Parys. Pendant quelques années il travaille essentiellement avec des musiciens. Il joue et chante régulièrement avec la compagnie Les Brigands qui oeuvre au renouveau de l’Opérette et de la Comédie musicale en France. En 2008 au Théâtre de Carouge à Genève, puis en 2009 au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis il joue, mis en scène par Jean Liermier, le rôle d'Orgon dans le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, qu'il interprète également dans l'adaptation cinématographique de Elena Hazanov. Il met en scène Pablo Záni à l'école de Lise Martin avec Jean-Claude Fernandez dans le rôle-titre, en création au Théâtre Daniel-Sorano de Vincennes en octobre et novembre 2010.