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minetti

De Thomas Bernhard

Mise en scène d’André Engel, avec Michel Piccoli

présentation

Avec Évelyne Didi, une dame (du 18 au 20 février) Caroline Chaniolleau , une dame (du 21 février au 8 mars) Gilles Kneusé, le portier Arnaud Lechien, l’extra  Julie-Marie Parmentier, une jeune fille  Michel Piccoli, Minetti

Mise en scène André Engel Texte Thomas Bernhard Texte français Claude Porcell Version scénique André Engel et Dominique Müller 

L’Arche Editeur est l’agent théâtral du texte représenté

Dramaturgie Dominique Müller Scénographie Nicky Rieti Lumière André Diot Costumes Chantal de la Coste-Messelière Son Pipo Gomes Maquillage, coiffure Marie Luiset Assistant mise en scène Arnaud Lechien Assistant scénographie François Revol Régie générale Julio Cabrera Régie son Denis Hartmann Chef de plateau Philippe Botteau Régie plateau Christophe Gauthier, Eusebio Paduret, José Pires Liberato, Nicolas Binggeli, Julien Michel, Mathieu DorsazRégie lumière Zvezdan Miljkovic Accessoiriste Leila Licchelli, assistée de Pierrine Poget Habilleuse Danielle Jeauffre, assistée de Cécile Vercaemer-Ingles Administration de tournée Xavier Munger

Production Théâtre Vidy-Lausanne, Compagnie Vengeur Masqué, Théâtre National de la Colline Avec le soutien de la Fondation Leenaards

 

Minetti est le premier volet d’un triptyque écrit spécialement pour l’acteur Bernhard Minetti, monstre sacré du théâtre allemand. Michel Piccoli joue Minetti. Comme le personnage qu’il incarne, il a lui-même joué le roi Lear dans une mise en scène d’André Engel.


L’acteur Piccoli ayant joué Lear joue un personnage voulant jouer Lear, lui-même inspiré à Bernhard par un acteur réel ayant joué Lear... Vertige ! André Engel, qui a déjà monté plusieurs textes de l’auteur autrichien, a toujours aimé les défis,notamment en déplaçant le terrain du spectacle dans des lieux insolites. Aujourd’ hui, il déplace un des plus grands acteurs français sur le terrain de la mise en abyme.

Avant d’accepter de jouer Lear, le vrai, celui de Shakespeare, Michel Piccoli redoutait ce « grand rôle » shakespearien. Avec Minetti, le voici en train de dessiner son image inversée, une tragédie également, mais celle d’un homme trop humain, qui ne sera jamais Lear, qui ne saura jamais lire le sens de sa propre vie.

Thomas Bernhard n’a jamais fait dans la demi-mesure. C’était un haïsseur de génie dont la vie fut marquée par les scandales. Dans ses pièces, il attaque sans cesse l’État, la culture autrichienne et les Autrichiens, jusqu’à sa mort en 1989. Son combat acharné continuera post mortem. Dans son testament, il interdira la diffusion et la représentation de ses œuvres en Autriche(« quelle que soit la forme de son État ») pour les cinquante prochaines années. Ses héritiers feront annuler cette clause. Il est aujourd’hui l’un des auteurs les plus joués du répertoire.

éclairage

et nous liquidés anéantis
nous pouvons faire ce que nous voulons

Ostende, par un soir de Saint-Sylvestre. Un vieil homme qui dit s’appeler Minetti entre dans un hôtel où il ne prendra pas de chambre. Pour lui, comme pour tout locuteur allemand, le nom de ce port d’où il ne repartira plus doit évoquer irrésistiblement un terme, une limite, ou une extrémité (-ende) située du côté de l’Orient (Ost-).

Et de fait, pour un voyageur venu comme lui d’Allemagne et en route vers le soleil couchant, une fois arrivé là, aux confins de la mer du Nord, impossible d’aller plus loin.  À moins de s’embarquer pour l’Angleterre, pays de Shakespeare. Or justement, proclame cet homme qui se prétend comédien, «de tous les pays c’est l’Angleterre que je préfère», avant d’ajouter aussitôt :  «mais un acteur du continent en Angleterre / est une impossibilité».

Le pays préféré est donc le pays impossible, et la route de Minetti vient fatalement buter sur la rive occidentale. C’est là qu’échoue le vieillard qui va répétant à qui veut l’entendre (mais qui donc le veut ?) qu’il est Minetti, l’incomparable interprète de Lear,  «Minetti / qui s’est / refusé à la littérature classique» et dont la pièce propose, car tel est son sous-titre, un Portrait de l’artiste en vieil homme.

Le masque de la dame qui boit

Quant à la Saint-Sylvestre, non moins funèbre est le caractère que Thomas Bernhard lui imprime d’emblée. Dans le hall de l’hôtel à demi déserté où Minetti se fait précéder de sa  «gigantesque valise», une cliente parle de tenir le plus longtemps possible avant de se monter se coucher, seule dans sa chambre, avec un masque sur la tête et ses bas sur les jambes. Ainsi, les coordonnées de l’action de Minetti annoncent clairement la couleur. Elles ont la teinte crépusculaire d’un bout du monde, à quelques heures de la fin des temps.

Alors, une pièce sinistre ? Avec Bernhard, ce n’est jamais aussi simple. Sa petite apocalypse ostendaise vous a aussi un air vaguement grotesque qui l’apparente à une saturnale. Par exemple, le masque de la dame qui boit, premier d’une longue série, a les traits dérisoires d’un singe, et si sa disparition dans les étages de l’hôtel peut fugitivement faire songer à un suicide, il ne s’agit en fait (du moins pour le moment) que de s’étourdir à coups de champagne en restant étendue sur son lit.
Mais surtout, Ostende est la ville natale de James Ensor (1860-1949) – fou de peinture, grand créateur de masques, de têtes de mort et de défilés carnavalesques. C’est là qu’il passa le plus clair de son existence, peignant ses tableaux les plus   célèbres  malgré l’incompréhension dont l’accablaient ses «concitoyens, d’éminence mollusqueuse», en digne frère spirituel de cet autre artiste que Bernhard a imaginé de lui faire rencontrer.

Ostende de mascarade

Car à en croire Minetti (mais faut-il le croire ?), il aurait obtenu d’Ensor en personne qu’il lui fabrique, pour son usage exclusif, le masque de Lear. Et c’est ce masque précieux qu’il transporte dans sa valise, avec quelques autres «preuves» qu’il est bien celui qu’il prétend être, photos ou coupures de presse qui sont tout ce qui lui reste de sa gloire et des scandales qu’il déchaîna. Seulement voilà : dans cette Ostende de mascarade, nul ne paraît plus se souvenir d’Ensor. Nul ne semble avoir jamais entendu parler du roi Lear. Ni, à plus forte raison, du grand Minetti, Bernhard Minetti (1905-1998), qui jouait déjà le rôle de Lear à 18 ans et pour qui son admirateur, un certain Bernhard, justement, écrivit en 1977 une pièce intitulée Minetti.

Lear, Ensor, Minetti sont également inconnus dans l’hiver de la mer du Nord. Il y a à cela une bonne raison : l’art, l’effort humain qui arrache au lieu et au temps, «la catastrophe de l’art» qui blesse à mort et qui perturbe le monde avide de «distraction», il n’est ici personne à part Minetti pour s’en soucier. Lui élève des exigences, proclame hautement des principes, énumère ses sacrifices, brasse les temps et les lieux, les fait tourbillonner, s’y perd sans cesse –  mais il est bien le seul. Et si, de loin en loin, il se trouve quelqu’un à qui parler – ou plutôt à qui adresser sa parole –, il n’est pas sûr qu’on soit écouté pour autant. D’ailleurs, par les temps qui courent, qu’appelle-t-on «écouter» ?

Jouer à Minetti

Alors, une pièce sur l’artiste et ses luttes dans l’horreur d’un monde indifférent ? Oui et non. Car là encore, avec Bernhard, on n’en finit jamais de se méfier. Ce Minetti n’est peut-être rien de ce qu’il prétend être. Il se peut qu’il ne fasse que jouer à être Minetti. Et même si jouer à Minetti, c’est déjà l’être – puisque Minetti est «artiste dramatique» –, oui, même ainsi, il n’est pas à exclure que Minetti n’en soit pas moins, lui «l’artiste en vieil homme», un peu casse-pieds, un peu sénile, sublime et ridicule tout à la fois. Libre et déchu. Décidément, tout à fait comme Lear. Un Lear qui aurait lu En attendant Godot pour s’inventer ce rendez-vous avec un directeur de théâtre, lequel, bien entendu, ne viendra pas.

Un Lear qui aurait parcouru Fin de partie, aussi, histoire de vider son attente du moindre soupçon d’espérance, et histoire de boucler la boucle, puisqu’aussi bien Fin de partie est déjà une version de Lear. Une pièce, donc, sur ce qui reste de l’art et de la vie quand l’un et l’autre achèvent de se consumer.

Une pièce où faire circuler les identités, signée Bernhard pour Bernhard Minetti qui joua Minetti qui joua Lear que joua Piccoli qui jouera Minetti. Une pièce sur l’être-artiste dans ce qu’il a d’irrémédiable, d’irréconciliable. Sur ce qui reste d’artiste en l’artiste, définitivement, même privé de ses moyens, de ses publics et de ses œuvres, au-delà des malentendus, des privations, de la dérision, jouant à soi pour soi dans la confusion de sa lucidité et de sa folie, jusqu’à sa fin sans nom sous un masque de neige.

Pour André, amitiés, Daniel Loayza - 28 mars 2008

 

A propos de

La fragilité magnifiée - Par Jean Liermier

Le 9 janvier dernier, j’étais au Théâtre National de la Colline à Paris, pour la première de Minetti.  Et là, sur le plateau, un acteur à nu ! À plus de 80 ans, avec humilité, simplicité, une rage de vivre et de faire du théâtre étourdissante, de ne pas courber l’échine, tout en douceur, Michel Piccoli était bouleversant. C’était plus qu’un spectacle, comme souvent avec André Engel : c’était une aventure à partager dans le silence, la Vie et la Scène inextriquablement mêlées.  Un moment d’une rare intensité, qui vous marque pour le restant de vos jours, et qui nous rappelle que le théâtre est un art de l’instant où la fragilité des êtres humains est magnifiée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

biographies

THOMAS BERNHARD (1931-1989)

Écrivain et dramaturge autrichien, né en 1931 aux Pays-Bas, Thomas Bernhard grandit en Autriche, dans la famille de sa mère. Sa jeunesse, éclairée par l’influence d’un grand-père écrivain qui lui donne le goût de la littérature et de la musique, est aussi très marquée par la tuberculose dont il est atteint. Après avoir étudié au Conservatoire de musique et d’art dramatique de Vienne et au Mozarteum de Salzbourg, il commence à écrire. Son œuvre sulfureuse est imprégnée de ses rapports complexes et violents avec l’Autriche et de sa difficulté à être autrichien. Sa pièce Place des Héros (Heldenplatz, nom de la place où 250 000 Viennois firent une ovation à Hitler au lendemain de l’Anschluss) fit scandale en 1988, quelques mois avant sa mort. Dans son testament, il interdit la diffusion et la représentation de ses œuvres en Autriche pendant 70 ans.

ANDRÉ ENGEL

André Engel a étudié puis enseigné la philosophie jusqu’en 1969. Il fait ses débuts de metteur en scène en 1972 dans le cadre du Théâtre de l’Espérance, associé à Jean-Pierre Vincent, avant de développer ses activités au sein du Théâtre National de Strasbourg. À partir de 1982, il mène une carrière de metteur en scène indépendant. Son répertoire ne se limite pas aux textes théâtraux. Il croise les écrits classiques et contemporains et s’attache à parcourir des sentiers inexplorés. Il déplace le terrain du spectacle hors des théâtres dans des lieux insolites : hangar, haras, hôtel, mine de fer – par exemple Dell’inferno, spectacle donné tout d’abord dans une usine désaffectée de la Plaine Saint-Denis en collaboration avec le Théâtre Gérard Philipe en 1982. Il fonde, en 1988, le Centre Bilatéral de Création Théâtrale et cinématographique, financé par le ministère de la Culture et de la Communication, qui lui permet de coproduire la plupart de ses spectacles. L’aventure du Centre dramatique national des Alpes s’achève pour Engel le 30 juin 2004. Georges Lavaudant lui propose alors de rejoindre l’Odéon-Théâtre de l’Europe en qualité d’artiste associé. Il poursuit par ailleurs sa carrière de metteur en scène d’opéra. André Engel a reçu, en février 1993, le prix Dominique, décerné par un jury composé de personnalités du théâtre.

MICHEL PICCOLI

Il est révélé au grand public avec Le Mépris de Jean-Luc Godard et devient l’acteur fétiche de Claude Sautet (Les Choses de la vie, Max et les ferrailleurs et Vincent, François, Paul et les autres) ainsi que de Luis Buñuel avec qui il entretient une longue complicité : il collabore à plusieurs œuvres majeures dont Le Journal d’une femme de chambre, Belle de jour, Le Charme discret de la bourgeoisie. La télévision lui offre des rôles qui marquent : Les Joueurs, Montserrat, Hauteclaire ou le bonheur dans le crime, Dom Juan. Il travaille avec Marco Ferreri dans Dillinger est mort, La Grande Bouffe, qui lui vaudront autant d’éloges que de fureurs. Changement de registre avec Claude Mourieras, Manoel de Oliveira, Jacques Doillon, Agnès Varda, Jacques Demy, Hiner Saleem, Marco Bellochio avec Le Saut dans le vide qui lui vaut un prix d’interprétation au Festival de Cannes 1980. Il collabore avec ses amis réalisateurs Jacques Rivette (La Belle Noiseuse, 1991), Jacques Rouffio, Youssef Chahine. Il réalise par ailleurs deux courts métrages avant de mener à bien l’aventure de son premier long métrage : Alors voilà (1997), prix de la critique italienne au Festival de Venise. En 2001, il réalise La Plage noire d’après l’œuvre de François Maspero, puis en 2005 C’est pas tout à fait la vie dont j’avais rêvé. En 2007, il reçoit le Léopard pour la meilleure interprétation masculine au Festival international du film de Locarno pour son rôle dans Les Toits de Paris d’Hiner Saleem. On a pu le voir au théâtre depuis 2001 dans La Jalousie de Sacha Guitry,mise en scène Bernard Murat; en 2003 dans Ta main dans la mienne  d’Olga Knipper/Anton Tchekhov, mise en scène Peter Brook et en 2006 dans Le Roi Lear de William Shakespeare, mise en scène André Engel.

ÉVELYNE DIDI (18-20 FéVRIER)

Elle participe à la création du Théâtre Éclaté à Annecy avec Alain Françon, Christiane Cohendy et André Marcon. De 1976 à 1983, elle est comédienne permanente de la troupe du T.N.S. et travaille avec Jean-Pierre Vincent, Michel Deutsch, André Engel. Elle joue sous la direction de nombreux metteurs en scène : Bernard Sobel, Klaus Michael Grüber, Bob Wilson, Jean Jourdheuil, Jean-François Peyret, Ann Bogart, Jean-Louis Martinelli, Moshe Leiser, Matthias Langhoff, et participe au montage de Va-t’en chercher le bonheur… et ne reviens pas les mains vides par Sentimental Bourreau. En 2005, elle joue sous la direction de Matthias Langhoff dans Doña Rosita la célibataire de Federico Garcia Lorca ; de Jean Liermier dans Le Médecin malgré lui de Molière en 2006. Au cinéma elle tourne avec Claude Chabrol, Philippe Garrel, Aki Kaurismaki.

CAROLINE CHANIOLLEAU 8 21FéVRIER - 8 MARS)

Formée au Piccolo Teatro de Milan par Giorgio Strehler et à l’École du Théâtre National de Strasbourg avec Jean-Pierre Vincent, Caroline Chaniolleau poursuit un carrière d’actrice aussi bien au théâtre qu’au cinéma. Récemment au théâtre elle est Clytemnestre dans L’Orestie d’Eschyle, dirigé par David Géry. Elle joue Les Sauterelles de Biljana Srbljanovic mis en scène par Dominique Pitoiset, J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne de Jean-Luc Lagarce, mis en scène par Joël Jouanneau…  Au cinéma elle tourne sous la direction de Diane Kurys, Philippe Garrel, Bernard Stora, Claude Lelouch, Pierre Granier-Deferre…

ARNAUD LECHIEN

Il commence sa formation d’acteur au Cours Florent et au Cours Simon, puis avec Stuart Seide au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Au théâtre, il joue dans une dizaine de pièces mises en scène par Jean-Christophe Dhondt, Jean-Pierre Savinaud, Jean Simon, Karine Vauthier, Mathieu Mevel, Christine Hopper, Jérôme Kircher (dont il a également été l’assistant aux Bouffes du Nord pour L’Époustouflante performance de madame Berthe Trépat, médaille d’or) ou André Engel qui le dirige dans sa mise en scène du Roi Lear. À la télévision, il tourne sous la direction de Marion Handwerker, Gérard Vergez, Stéphane Kappès, Nicolas Picard, Miguel Courtois ou Williams Crépin.

GILLES KNESÉ

En 1988, il est interne des hôpitaux de Paris. Deux ans plus tard, il entre dans la classe supérieure des conservatoires de Paris où il a pour professeurs Jean-Laurent Cochet et Françoise Kanel. Son premier spectacle : Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset, mis en scène par Robert Kimich au Théâtre de Meudon. En 1994, il passe son doctorat en médecine (spécialité : chirurgie).  Depuis, Gilles Kneusé est comédien. Un peu au cinéma (Une Époque formidable, de Gérard Jugnot, 1992), mais surtout au théâtre, sous la direction de Gérard Desarthe :  Lorenzino d’après Musset, et Électre de Giraudoux ; d’André Engel qui fait appel à lui dès 1998 pour son Woyzeck, de Büchner, puis pour Le Jugement dernier d’Ödön von Horváth et Le Roi Lear de William Shakespeare ; d’Anne Alvaro L’Île des esclaves de Marivaux, 1998 ; d’Adel Hakim ou de Jérôme Kircher Je sais qu’il existe aussi des amours réciproques d’après Romain Gary, 2005. Gilles Kneusé a mis lui-même en scène une demi-douzaine de spectacles, dont L’Épreuve de Marivaux en 2001/2002 et Coco perdu d’après Louis Guilloux en 2004.

JULIE-MARIE PARMENTIER

Elle commence sa carrière de comédienne en 1993. Noémie Lvovsky l’engage en 1997 pour être une des quatre adolescentes de son téléfilm Petites, sorti en salle sous le titre La Vie ne me fait pas peur (prix Jean Vigo). Elle tourne dans plusieurs téléfilms. En 2000, elle est la prostituée d’Ariane Ascaride dans La Ville est tranquille de Robert Guédiguian. On peut la voir au côté de Sylvie Testud dans Les Blessures assassines (2000) de Jean-Pierre Denis. Le Ventre de Juliette (2002) de Martin Provost la ramène une nouvelle fois à Marseille :  la comédienne y tient le rôle principal. En 2002, elle tourne également Folle embellie de Dominique Cabréra au côté de Jean-Pierre Léaud. Après Le Jugement dernier d’Ödön von Horváth, André Engel fait à nouveau appel à elle pour Le Roi Lear, où il lui confie de rôle de Cordélia ; depuis, Anne Dimitriadis l’a dirigée dans Les Folles d’enfer de la Salpêtrière de Mâkhi Xenaxis (MC93, 2007). Au cinéma, elle tourne dans Sheitan de Rémi Chapiron avec Vincent Cassel, et dans Charly d’Isild Le Besco (2006) ; dernièrement dans Baby Love de Vincent Garenq (2007).


Dans la presse

Dans la presse

« Sur scène, ça donne un Piccoli tout en accointances subtiles avec les mots de Thomas Berhard. (…) La grande force de son jeu, c’est qu’il est à la fois porteur et porté par sa fiction. »
Lionel Chiuch - Tribune de Genève

«  Et on a la certitude d’avoir assisté à un moment de théâtre exceptionnel : pièce sublime et mise en scène subtile d’André Engel, particulièrement inspiré dans le répertoire dramatique d’Europe Centrale. »
Vincent Philippe – Le Quotidien Jurassien

« Piccoli dote sa prestation d’un poids d’humanité surprenant. »
Jean-Pierre Léonardini – L’Humanité

« Dans ce spectacle, un même art est célébré. Celui de ceux qui font des tréteaux leur royaume, les baladins qui servent les poètes et savent que les couronnes sont de carton doré mais les mots immortels. »
Armelle Héliot - Le Figaro

« Michel Piccoli magnifique dans un monologue infernal. »
Brigitte Salino - Le Monde

« Minetti, Thomas Bernhard, Michel Piccoli. L’alliance semble être naturelle entre ces trois-là, car tous ont préféré la folie « privilège des artistes et des jeunes gens » au confort de vie. »
Marie-Pierre Genecand - Le Temps

 

 

 

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